roue_ktk

A la page 71 de L’acteur rusé, Yoshi Oida nous détaille :

Il y a deux verbes en japonais pour dire « regarder» : KAN et KEN.
KEN pour pour regarder l’extérieur des choses,
KAN pour regarder l’intérieur.

Ce couple de verbes me hante depuis ma lecture.
Ils sont dans un des multiples carnets qui s’accumulent et se sont naturellement imposés au début de cette aventure.

KANTOKEN donc.
C’est KAN qui commence la ronde, pour qu’y sonne Canto, le chant,
celui d’Ezra Pound ou de Simeon ten Holt.
TOKEN convie le symbole, le signal, la preuve, le témoignage.
Sa racine indo-européenne deik (montrer)  a donné δεῖξις en grec ancien, et digitus en latin,
on part de très loin pour arriver au digital.

KEN & KAN, sont aussi je sais et je peux en néerlandais.

Le O du logo, créé avec Muriel Berliner, est confit de symboles, l’œil,  le soleil, la lune, l’étoile, le mouvement, la curiosité, le son sphérique, pour n’en citer que quelques uns.
Je suis persuadé que vous en verrez d’autres, comme le clin d’œil à Scelsi.
C’est le K du Kamikaze
OK ?

TO, c’est et en japonais et vers en anglais bien sûr, KAN mène à KEN, qui mène à KAN, invariablement.

On y retrouve KANT, le velours ou le côté en néerlandais, Emmanuel aussi.

Pour KEN, ce serait plus le Survivant que le mari de Barbie.

Fondée en 2013, Kantoken est une maison d’édition basée à Bruxelles.
C’est depuis la capitale européenne, véritable creuset multiculturel,
que nous souhaitons rassembler d’autres points de vue, étranges ou étrangers, de la littérature contemporaine.
Nous publions les textes d’auteurs reconnus et primés dans leur pays ou leur discipline,
jamais ou à peine traduits en français,
travaillons avec des traducteurs de renom et des préfaciers d’exception.

Notre adresse : 150 Rue Georges Moreau à 1070 Bruxelles

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